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Soucieuse de déployer son concept de bar à yaourts sur le sol français, l’enseigne islandaise recherche aujourd’hui tout un éventail de partenaires potentiels. Sur une base de recettes naturelles, la marque s’est entourée du chef étoilé Agnar Sverrisson.

Marque islandaise spécialisée dans les produis laitiers et distribués sur le sol français notamment en GMS, Isey Skyr semble vouloir se tourner désormais vers le retail. En effet, après avoir ouvert des bars à yaourts dans son pays d’origine, mais également en Finlande où elle prévoit de compter 26 établissements dans les six ans et aux Pays Bas (1er bar ouvert récemment), le groupe cible désormais l’Allemagne. Et surtout, nous concernant, le marché français. Pour se faire, elle recherche aujourd’hui plusieurs profils de candidats. Ce peut être un master franchisé, véritable opérateur national mais également des investisseurs ayant vocation à s’implanter régionalement. Ou bien encore des franchisés sur des implantations purement locales.

“La surface idéale de ces bars à yaourts doit être de 70 m². Quant aux emplacements, nous ciblons avant tout les centres-commerciaux, les centres-villes et tous les lieux de flux, type gare ou aéroports”, explique David Borgel, de chez Franchise World Link et en charge du déploiement de l’enseigne Isey Skyr Bar sur le sol français.

Riches en protéine et sans matière grasse

S’inscrivant dans la tendance healthy, les produits Isey Skyr se veulent un mix entre le yaourt traditionnel et le fromage blanc mais concrètement, plus proche du yaourt à la grecque. Ces derniers se veulent riches en protéine, en calcium et naturellement sans matière grasse. “Ces recettes islandaises contiennent 3 à 4 fois plus de lait qu’un yaourt traditionnel. Après avoir été commercialisée en grande surface, l’enseigne a tout bonnement souhaité développer son concept de bar en France en pariant sur une consommation tout au long de la journée avec une série d’offres adaptées à chaque moment. Du petit déjeuner à une dégustation d’après diner”, poursuit David Borgel. Une enseigne qui parie donc sur un ADN 100 % naturel, tout en s’étant également associée au chef étoilé islandais Agnar Sverrisson pour la composition des recettes de la marque.

Si des contacts ont d’ores et déjà été pris en France pour l’ouverture de franchises unitaires, côté investissement, il faudra compter une enveloppe de 145 000 euros pour un chiffre d’affaires espéré de 500 000 euros durant la première année d’exploitation. Les yaourts Isey Skyr , disponibles dans 17 marchés, sont aujourd’hui produits en Islande, au Danemark, au Royaume-Uni et en Russie.

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FlagFranchise est un outil de recrutement efficace qui aide les franchiseurs à bâtir leur réseau en ciblant les franchisés potentiels qui correspondent à leurs critères.

Myriam Greuter, 25/09/2019 @ L’Express

Les concepts venus d’ailleurs font souvent rêver les candidats à la franchise. Mais il faut bien étudier leurs chances de succès en France.

Envie de vendre des burgers américains, des gaufres belges, des tortillas espagnoles ? C’est le moment d’y penser. Après les américains Steak ‘n Shake (en 2015) et Five Guys (en 2016), la franchise canadienne Copper Branch débarque en France avec ses fast-foods vegan ! Côté gaufres, le belge Waffle Factory a implanté ses premiers points de vente dans l’Hexagone en 2018 ­ comme le réseau de tapas espagnol Cañas y Tapas, ou l’enseigne de décoration italienne Coincasa. Tous recrutent des franchisés avec la ferme volonté de reproduire leur succès chez nous. Mais avant de craquer pour un concept étranger, aussi séduisant soit-il, veillez à vous poser les bonnes questions. Car tous ne connaîtront pas les fulgurantes réussites de l’américain Mac Do ou de l’espagnol Mango en France.

La tête de pont est-elle solide?

« Personnellement, je n’accepterai jamais d’être le premier franchisé hexagonal si le siège est lointain, car mes redevances ne couvriront jamais le coût des billets d’avion d’un animateur », assène David Borgel, country manager [chargé de développer l’activité d’une entreprise dans un pays où celle-ci n’était pas encore présente, NDLR] de la plateforme Franchise World Link. Ce spécialiste de l’international est rejoint sur ce point par Samuel Burner de L’Observatoire de la franchise.

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« Il est important d’avoir des référents facilement joignables. » Il peut s’agir d’une filiale française, ou d’une master franchise, une société qui a acheté à l’enseigne le droit de l’exploiter chez nous. « Même si légalement, un pilote à l’étranger suffit, il est bon que le master franchisé ait ouvert son propre point de vente test », poursuit David Borgel. Il ne doit pas non plus se lancer dans une expansion à tous crins dans l’espoir de tenir la clause d’objectif qui l’oblige à assurer X ouvertures par an ou à verser tant de royalties au siège. « Il doit aussi avoir les moyens de vous accompagner à la place du franchiseur étranger », ajoute Charlotte Bellet, avocate au cabinet BMGB.

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